Make me yours for tonight [Flash Back + R18]

Make me yours for tonightXiao Xingchen x Xue Yang

Cela faisait maintenant plusieurs mois que le jeune homme habitait avec nous. Je connaissais toujours pas son nom, mais je ne lui demandais pas pour autant. Si il ne souhaitait pas me le dire, je n’avais aucune raison d’insister. La vie suivait son cours et se déroulait paisiblement, rythmée par la routine qui s’était installée. Aller au marché, aider les villageois quand il le fallait, manger ensemble, parler, s’occuper des cadavres féroces qui peuplaient les lieux … Ce n’est pas ce qu’on pourrait décrire de passionnant, mais ça me convenait. C’était agréable de vivre ainsi. Et il faut bien avouer que je m’entendais de mieux en mieux avec le jeune homme. Il y avait, à mon sens, une réelle complicité entre nous. Il me faisait toujours rire, à tel point qu’au début je ne voulais pas l’emmener avec moi en chasse nocturne par peur qu’il me fasse rire et me déconcentre.

La nuit s’était installée dans la ville de Yi, apportant avec elle le doux bruit des criquets et autres insectes nocturnes qui gazouillaient autour de la maison mortuaire. A-Qing dormait paisiblement dans ce qui était devenu sa chambre tandis que je m’affairais en cuisine pour laver la vaisselle du soir. Je m’occupais beaucoup de tout ce qui concernait la cuisine, ayant appris à faire à manger malgré ma cécité. A présent, je faisais ça aussi bien qu’une personne voyante, ce qui semblait toujours émerveiller A-Qing.
Une fois ma tâche terminée, je me suis rendu dans la pièce principale où mon camarade devait se trouver. Il était encore un peu tôt pour aller se coucher et j’aimais bien discuter avec lui de choses et d’autres. Ne pouvant plus compter sur ma vue, j’avais appris à me reposer sur mes autres sens et à les développer. Ainsi, sans même le voir, rien qu’en entendant sa respiration et ses gestes, j’ai pu déterminer où il se situait dans l’espace et venir m’asseoir à côté de lui en prenant soin de lisser mes robes une fois assis.

- Que fais-tu ?

C’était pour moi une façon de lancer la conversation, mais aussi de voir à travers ses mots. Quand il me parlait et me racontait des histoires, j’avais la sensation de pouvoir voir, me servant de mes souvenirs et de ses descriptions pour tout imaginer les moindres détails.
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Depuis ma presque mort, j'habitais avec deux personnes aveugles. Ce qui m'arrangeais grandement vu la réputation de Meurtrier que on me connaissais. Surtout que Xiao Xingchen c'était spécialisé à ma tracte. Autant dire que la 1er fois que je l'ai vu, j'ai voulu m'enfuir mais mes blessures ne me l'auraient jamais permise. Ils se sont occupés de moi, pansant mes plaies béantes et assez nombreuses. Je savais qu' ils auraient énormément de travail : je ne me laissais pas faire,loin de là, histoire de les embêter un peu. Je faisais surtout attention à ce qu'ils s'éloignent de mon bras gauche pour qu'ils ne découvrent jamais mon doigt inexistant. De temps en temps, je pouvais m'amuser avec la petite aveugle. Je lui lançais des bonbons et j'attendais patiemment qu'elle les ramasse et les retrouve. C'est clairement mon activité favorite. Elle m'ennuyais à se plaindre continuellement et surtout parler pour rien dire c'étais déprimant.

Quand à Xiao Xingchen, malgré que l'on soit ennemi à la base, je commençais à l'apprécier. C'était le seul à c'être autant occuper de moi sans se soucier de mon identité, de mes crimes, en absence totale de jugement et je vais tout faire pour que cela le reste. J'adorais le voir cuisiner, sans voir. J'avoue cela me fascinais. Plusieurs fois, il m'a demander s' il voulais que je l'aide mais le voir faire, même galérer, c'était distrayant.
Un soir, il c'était installer sur mon matelas, fait de paille, et me dit:

- Que fais-tu ?
- Je compte les bonbons qu'il me reste…

Lui répondis-je naïvement. Réellement je passais le plus clair de mon temps à aiguiser ma précieuse Jiangzai. Quand j'allais faire les "courses" je tuais, torturais, une ou deux personnes qui ne me donnaient pas les meilleurs fruits et légumes. Xiao Xinchen était toujours étonné que je ramène des si bons produits, il me demandais comment je faisais, je trouvais toujours des excuses pour ne pas éveiller ses soupçons.

Sa réponse m'a fait rire. "Compter ses bonbons" ... C'était une activité tellement enfantine, je trouvais cela touchant que ce jeune adulte agisse ainsi. J'ai fouillé dans ma manche et en ai sorti un bonbon encore dans son emballage que je suis venu poser parmi les autres, cherchant à tâtons le petit tas de sucreries.

- Tu ne manqueras plus jamais de bonbons.

Il m'avait déjà fait part de son histoire, celle d'un enfant des rues qui rêvait de pouvoir goûter à quelque chose de sucré. Cette histoire m'avait profondément marqué. Lui qui était si innocent avait essuyé une pluie de coups pour avoir naïvement cru les adultes. Il ne méritait pas ce qu'il lui était arrivé. Ce jour là, je lui avais promis qu'il pourrait manger autant de bonbons qu'il le souhaiterait, et je n'avais jamais failli à ma promesse. Chaque jour, je déposais un bonbon sur son matelas, à côté de lui, pour qu'il le trouve au réveil. Pour ne pas faire de jaloux, je faisais de même avec A-Qing. Et puis il faisait tellement de choses pour m'aider qu'il méritait bien une petite sucrerie ... Sans lui, nous en serions encore à manger des légumes de mauvais goût, puisque ni A-Qing ni moi ne pouvions les choisir correctement. Et encore, ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Il m'a fallu quelques secondes pour trouver sa main droite à proximité des bonbons. Je l'ai doucement pris dans la mienne et lui ai souris.

- Et puis à quoi te servent toutes ces sucreries si tu ne les manges pas ?

J'ai vu sa main s'approcher de mon tas de bonbon, je souriais toujours naïvement. J'étais toujours fasciner par leurs déni, au fond d'eux ils ne pouvaient pas ne rien voir de moi. Je suis plutôt intelligent mais jouer la comédie n'était clairement pas ma tasse de thé. Plutôt celle de mon mentor : Jīn Guāngyáo. J'apprenais beaucoup avec lui mais je suis clairement pas à son niveau. J'essayais de parler le moins possible de moi pour qu'aucun d'eux n'ai de soupçons.
- Je les mange petit à petit, je prend le temps d'apprécier le gout de chaque bonbons …

Je voyais que ces mots sonnaient et retentissaient dans sa tête comme quelque chose de nouveau. J'adore susciter l'intérêt de Xiao Xingchen. Il me regarde avec tellement de bienveillance malgré tout ce que j'ai fait tant ma vie. Je pouvais presque voir ses rides autour de ses yeux, un vrai visage heureux. Je souriais en coin, ayant conscience de mes futurs projets pour eux...

Le jeune homme avait vraiment un caractère à part, il avait vraiment quelque chose de pur et d'innocent.

- Tu as raison, c'est une bonne façon de vivre. C'est important de savoir profiter des petits plaisirs que la vie nous offre.

Je levais un peu plus le bras pour venir caresser affectueusement le haut de sa tête, lui souriant toujours avec bienveillance. Je devinais sa queue de cheval haute sous mes doigts, m'efforçant d'imaginer à quoi il pouvait ressembler. Bien que toujours un peu abîmée par ses précédentes blessures, sa voix était plutôt douce et me faisait penser à du miel. Elle transmettait néanmoins sa fierté et son assurance. C'était un jeune homme sûr de lui, je n'avais aucun doute qu'il se tenait bien droit, le menton haut et un sourire satisfait aux lèvres.
Mes doigts glissèrent le long de sa queue de cheval. Ses cheveux étaient longs et doux, plutôt fin mais juste assez épais pour sembler légèrement rebelles. Mon sourire bienveillant s'est mué en sourire légèrement nostalgique.

- J'aurai aimé savoir à quoi tu ressembles ...

J'étais choqué de sa réaction, son coté naïf me rassurerai dans ma démarche. Je redoutais le moment ou ils vont s'apercevoir de qui je suis vraiment.

- Tu as raison, c'est une bonne façon de vivre. C'est important de savoir profiter des petits plaisirs que la vie nous offre.
-Je prend tout ce que la vie me donne, je suis pas difficile. Cela me permet de pas m'ennuyer.

Lui dis-je un sourire en coin. Je sais au fond de moi, qu'il n'acceptera jamais ce coté sombre de moi. Mais son coté avenant envers moi me rassure. J'ai l'impression que jamais je n'aurai de soucis particulier malgré mes actes.
Sa main passait dans mes cheveux, cela m'apaisai tellement. Je le prenais comme un jeu. j'essayais de bouger un peu ma tête pour qu'il est la sensation de toucher une autre coiffure que la mienne.

Je laissais ma main retomber sur mes genoux, l'ayant senti gigoter. J'avais soudainement peur de l'avoir mis mal à l'aise. Je lui ai souris d'un air désolé, remettant une mèche derrière mon oreille de ma main libre.

- Excuse moi, je ne voulais pas te déranger ...~

J'étais peut-être trop naïf. Parfois, même souvent, j'avais l'impression qu'il y avait une certaine connexion entre nous, mais je me faisais peut-être des idées. Peut-être étions nous simplement deux inconnus à vivre sous le même toit. Nous en savions très peu l'un sur l'autre. Je lui avais promis de ne jamais me montrer indiscret, lui assurant que je ne demanderai rien et que s'il souhaitait me parler de lui, il le ferait de son propre chef. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'être curieux envers lui.

- Dis-moi ... Est-ce que tu pourrais me décrire comment tu es ? Je me pose souvent la question.~

En bougeant, j'ai senti que je l'avais mis dans une situation inconfortable. Il était sans cesse en train de s'excuser, de jouer la victime. En tant que bourreau, cela me dérangeais en rien mais cela finissait pas m'ennuyer. Il y a très peu d'actions, de challenge et donc pas de jeu …
Néanmoins j'arrivais à avoir le pouvoir sur lui. C'est ce que je veux sur autrui, pouvoir en faire ce que je veux. Mais sa question m'a fait toute suite bugger …

- Dis-moi … Est-ce que tu pourrais me décrire comment tu es ? Je me pose souvent la question.~
- Oh.... …j-suis.. ce que on pourrais appeler un canon de beauté oui c'est ça ! C'est tellement dommage que tu puisse pas me voir ! Mon physique, c'est ce que les gens préfère de moi ! Surtout mon Sourire Nan nan, je voulais dire mon sourcil droit. Il est … un peu abimer…

Clairement, j'étais fier de ma réponse mais cela ne me plaisais pas. J'ai failli faire une gaffe. Je pense qu'il a capter et en plus il commençais à poser beaucoup trop de question. Il fallait que je change de sujet.

- Viens je veux aller au marché ! J'ai besoin de me dégourdir les jambes !

J'espère qu'il acceptera sinon je trouverai une autre excuse ... Comment Guāngyáo m'a appris deja. Faut que je réfléchisse.

Je n’en attendais pas moins de sa part. Son côté confiant et fière de lui ressortaient dans sa réponse, ce qui faisait également ressortir son caractère enfantin. Le sourcil abîmé... ça devait lui donner un air de mauvais garçon qui lui allait sans doute très bien. Néanmoins, je ne comprenais pas trop pourquoi il s’était corrigé sur son sourire. Si il était tel que je l’imaginais, nul doute que bien des gens seraient prêts à se damner pour le voir. Je n’ai pourtant pas eu le temps de lui faire la réflexion qu’il a changé de sujet, ce qui m’a pour le moins surpris. Se pourrait-il qu’il ne voulait pas que je vois à quoi il ressemblait ?
J’ai posé une main sur son avant-bras, riant à moitié.

- Voyons, il est trop tard pour aller au marché, à cette heure-ci tout doit être fermé. Je ne poserai plus de questions si ça te dérange, j’ai été trop curieux ..~

En revanche, l’idée d’aller se dégourdir les jambes ne me déplaisait pas forcément.

- Mais si tu le souhaites on peut faire un tour dans le quartier, qu’en penses-tu ?

- Oui, beaucoup trop. Je n'aime pas parler de mon passé… Suis je bête bien sur qu'il est fermé.

Je pris sa main pour sortir de l'enceinte ou l'on habitait pour aller en ville. On circulaient entre les passants qui m'esquivaient tous sans exception. Je suis déjà si célèbre pour mes crimes. Je n'ai jamais été autant respecter que aujourd'hui. Je les regardais de haut et cela me plaisais énormément. Je piquais une pomme sur un étalage sans que personne me dise quoi que se soit j'inspirais la peur et la terreur dans la cité. La moindre personne qui souhaitait prévenir Xiao de mon coté un peu "trop entreprenant" et "intrusif" je m'approchais de lui avec ma dague pas loin de leurs gorges. De ma bouche sortaient des rires de sadisme et de satisfaction. Au coin de la rue, il y avait ma boutique préférer de Bonbon, l'odeur de sucré pouvait se sentir dans toute la ville. J'ai lâché la main de Xiao pour aller voir toute ses friandises. Le gamin en moi était heureux. Et dire que pendant mon enfance je ne demandais rien à part cela. Que maintenant je peux en avoir autant que je veux ? La vie est si cruelle. Autant que les autres comprennent la douleur que j'ai endurer, la souffrance et l'humiliation. Je donnais mon temps, mon corps et ma vie pour ce clan Chang. Je les déteste.

Je ne pensais pas qu’une question sur son physique pourrait l’offusquer. Je notais mentalement de ne plus aborder le sujet. Il était tellement mystérieux, il ne parlait jamais de lui ou d’où il venait. La seule chose que je savais de lui était cet épisode de son passé où il s’était fait roué de coups au lieu de recevoir les bonbons promis par un homme en échange de son service. Quand j’y repensais, cela m’attristait profondément. C’est bien pour cela que je déposais chaque matin une friandise sur son oreiller ...

Il m’a pris par la main et j’ai été forcé de me lever pour le suivre. Bien que surpris, j’appréciais l’idée de cette balade nocturne main dans la main. Il me laissait rarement le toucher, ce qui me laissait penser que nous avions franchir une nouvelle étape dans notre amitié, si je peux appeler cela ainsi. Je le suivais à travers les rues, l’entendant parfois pousser des petits rires assez particuliers. Je mettais ça sur le compte de sa fierté. Était-il satisfait que les gens dévisagent notre duo atypique ? Se moquait-il des regards des passants ? Je ne me demandais pas et me contentais de le suivre jusqu’à ce qu’une odeur familière se fasse sentir. Son magasin favori, sans nul doute. Il lâcha ma main et s’aventurant en direction de l’échoppe. Je le suivis silencieusement, me repérant grâce à l’odeur et au bruit de ses pas puis le prenais délicatement par le bras. C’était plutôt perturbant quand il disparaissait d’un coup et bien que je me sois habitué à ma cécité, cela me laissait toujours confus quelques secondes durant lesquels je perdais mes repères, ayant tendance à trop me reposer sur mon compagnon.
Une fois à sa hauteur, j’ai souris en imaginant ses yeux pétillants de malice et d’envie devant toutes ces sucreries. J’ai fouillé dans ma poche et en ai sorti quelques pièces que je suis venu déposer dans le creux de sa main.

- Tu peux me faire goûter ton préféré ?

Je voyais en cette demande une façon d’apprendre à le connaître sans être trop indiscret et sans faire appel à son passé. J’espérais qu’il accepte et que nous puissions devenir un petit peu plus proches ainsi ...

- Tu peux me faire goûter ton préféré ?

Je suis très étonner de sa réaction. Il essaie de me connaitre, c'est pas bon pour moi. Après ce ne sont que des choses mineurs sur moi. Je vais lui laisser le champs libre on verra s' il est plutôt joueur ou si c'est un perdant comme tout les autres et donc qu'il ne suscite pas la moindre petite attention de ma part et donc que je pourrais me dégourdir les poignets pour mon plus grand plaisir. Bien sur que on va faire ça.

-Bien sur ! Les bonbons sucré au chocolat avec des noix à l'intérieur sont ceux que je préfère mais c'est évidement les plus cher ! C'est dommage, il n'y a pas assez. Tant pis !

J'attendais bien évidemment une réponse des plus naïve de sa part. Je vais vraiment finir par m'ennuyer si cela continue. Tout le monde est à mes ordres sans broncher, me respecte. Il faut que je demande un contrat au maitre Jin. Une vie si paisible comme ça m'irrite et ma colère ne fait que grandir de jour en jour. Tout comme mes plus noirs pulsions. Depuis que j'ai été recueilli par Xiao, il a quelque chose qui a changer chez moi. Je n'arrive pas à comprendre quoi. Il m'apporte tout ce que j'ai toujours rêver : de l'attention et du respect. Pourquoi maintenait ? Pourquoi lui ? Alors que s'il connaissaient mon identité il m'aurait tuer sur le champ. Pourquoi je me pose ces questions la ? Je m'en fous de lui. Il n'y a que moi qui compte. Cela à toujours été et cela le restera. Faut que je me reprenne sinon il va le voir et cela va devenir suspect.

- Bien sur ! Les bonbons sucré au chocolat avec des noix à l'intérieur sont ceux que je préfère mais c'est évidement les plus cher ! C'est dommage, il n'y a pas assez. Tant pis !
Sa réponse me laissa coi. Pas assez, vraiment ? J'étais pourtant persuadé de lui avoir donné le nécessaire pour acheter au moins un sachet entier. J'étais aveugle, certes, mais pas idiot. Je savais encore reconnaître les pièces grâce à mon toucher. Essayait-il de m'extorquer plus d'argent ? Au fond, ça ne me dérangeait pas. Mais il fallait tout de même apprendre à être raisonnable, d'autant plus que nous ne roulions pas sur l'or ... De plus, je restais proche de mes valeurs, le mentir n'en faisait pas parti. J'espèrais pouvoir guider le jeune homme sur la bonne voie.

- Il n'y a pas assez ? Pas même pour un seul bonbon ?

Je me suis penché pour lui pour m'exprimer d'une voix plus basse, ne voulant pas le mettre dans l'embarras devant le vendeur.

- Le mensonge est un vilain défaut. Si tu as envie de plus, demande-le moi, mais ne trouve pas de fausses excuses, mh ?

Je me tenais si près que je pouvais sentir son odeur sucrée. Il sentait presque comme le stand de sucrerie ... Étrangement, cette odeur me disait quelque chose. Mais je mettais cela sur le compte du nombre de fois où nous nous étions déjà arrêté ici.

- Il n'y a pas assez ? Pas même pour un seul bonbon ?

-Pour un seul, si bien sur ! Mais un sachet cela risque d'être compliquer. Si c'est ce que tu veux alors je n'en prendrais qu'un !

Je fis signe à l'homme en fasse de moi que je voulais un seul bonbon. Je fus obliger de déposer ma main droite et non la gauche dans la sienne pour y prendre une pièce pour la donner au vendeur. Xiao Xingchen s'approchait dangereusement de mon oreille.

- Le mensonge est un vilain défaut. Si tu as envie de plus, demande-le moi, mais ne trouve pas de fausses excuses, mh ?

Merde, sa réaction n'est pas celle que j'attendais. Mon visage blêmit. Par chance, il ne pouvait le voir. Je faisait mine de ne pas être troublé et je rétorque.

-Pourquoi ? Ca te gène ? Rires Si on peut même plus s'amuser ! Arrête d'être coincé !

Toujours prêt de moi, je sentais son odeur qui bizarrement me faisais oublier mes précédentes pitreries. Avec lui, je ne suis jamais pareil qu'avec les autres. Pourquoi ? Je me perds dans ses yeux fantômes qui a eux seuls désigne ce que je préfère chez autrui : le sang. Il en avait toujours un peu sur son bandeau blanc immaculé pour mon plus grand plaisir. Était-ce une odeur de sang ? Ou la sienne? Malheureusement je ne sais pas. Sa tenue blanche endeuiller de ses yeux lui allait pas si mal finalement. Mais qu'est ce qui m'arrive à changer de sujet, en plus pour parler de lui ! Ces derniers temps je n'arrive pas à gérer cette chaleur, c'est insoutenable !

- Pourquoi ? Ca te gène ? Rires Si on peut même plus s'amuser ! Arrête d'être coincé !

Même avec ça il ne perdait pas la face et gardait son éternel assuré. J'admirais beaucoup cela en lui : il n'était pas facilement décontenancé. Néanmoins, moi non plus.

- Oui, ça me gêne. Je n'aime pas que tu mentes, surtout à moi.

J'ai légèrement incliné la tête, un air un peu peiné s'affichant sur mon visage. Si je n'aimais pas le mensonge et que je le détestais particulièrement dans la bouche des personnes qui m'étaient proches, c'était pour une raison bien particulière.

- Tu ne me fais pas confiance que tu ressens le besoin de me mentir ?

La confiance était quelque chose de primordial pour moi. Nous nous connaissions à peine, mais je lui accordais déjà la mienne, et j'espèrais que cela soit réciproque. Quant à la seconde partie de sa phrase ... Etait-ce être "coincé" que d'avoir ce genre de valeur ?

- Il y bien d'autres façons de s'amuser, tu n'es pas obligé de jouer ainsi.

J'ai de nouveau sorti quelques pièces de ma manche et lui ai tendu.

- Prends un sachet de bonbons et rentrons, tu veux ?

Le mensonge pour moi est quelque chose de tout à fait normal et tellement naturel. Je m'en fiche des conséquences qu'il peut y avoir. C'est tellement futile. Pour lui, je voyais que cela le gênais mais je m'en fichais. Il à décider de pas être drôle et ennuyeux alors soit. Je m'amuserai seul ou de force avec lui, ce qui peut être tout à fait amusant.

- Prends un sachet de bonbons et rentrons, tu veux ?
Me moquant de lui
- Oui Monsieur ! On teste un peu plus d'assurance ? Bizarrement cela te va pas ! Mais intéressant ce challenge que tu te donne !

Je prix les pièces tendues par mon coéquipier pour payer le sachet de bonbon puis je commençais à partir avec.

- Allez ! On rentre ! Enfin si le gentil petit soldat à décider de rentrer ! Sarcastique

Il devient barbant sérieux. Si cela continue comme ça je vais finir par me casser d'ici. Mais tout le monde me connais et me déteste. J'en ai rien à faire de toute manière de leurs gueules ! Autant que je reste et que je l'utilise comme je sais si bien le faire !

Je ne m'attendais pas à recevoir un ton aussi moqueur de sa part. Il l'avait vraiment mal pris, et bien sur cela se répercutait sur ses actions. Si parfois il me faisait penser à un enfant, à l'instant il ressemblait plus à un adolescent rebelle qu'autre chose. Un garçon en pleine puberté qui ne cherche qu'à braver les interdits et à contredire tout et tout le monde pour un oui ou pour un non. Et je n'aimais pas ça. Je n'avais rien fais pour mériter qu'il agisse ainsi envers moi. Je le trouvais particulièrement insultant envers ma personne, et ça me laissait coi. Je ne savais tout simplement pas quoi répondre tant cela me prenait de cours. Que pouvais-je répondre à cela ? M'excuser et dire que ce n'est pas ce que je cherchais ? Absurde. Et puis où voulait-il en venir ? J'avais de l'assurance, ce n'était pas "un air" que je me donnais. Sans doute laissais-je trop de choses passer d'habitude ... Mais après tout, je ne voulais pas être ce genre de personne à le brider de toutes parts. Simplement le remettre sur le droit chemin quand il en déviait un peu trop ...
Je l'ai senti prendre les pièces et l'ai entendu faire l'échange avec le marchand. Puis tout à coup, ses pas se sont éloignés.

- Allez ! On rentre ! Enfin si le gentil petit soldat à décider de rentrer !

"Le petit soldat" ? Il parlait de moi ? Je n'aimais pas du tout cet air sarcastique qu'il prenait. Je pensais être suffisamment gentil avec lui pour qu'il laisse passer cette petite réprimande quelques minutes plus tôt. Mais il faut croire que le jeune homme était rancunier.
J'ai soupiré et ai suivi le son de sa voix, accélérant le pas jusqu'à parvenir à sa hauteur. J'ai tendu ma main pour attraper son bras, préférant marcher ainsi près de lui plutôt que de risquer de rentrer dans quelqu'un ou de prendre un chemin trop abîmé par mégarde.

- Qu'est ce que tu peux être têtu ... Tu crois que te réprimander une fois fait de moi un soldat ? Je veux simplement que tout se passe bien entre nous.

Je restais accroché à son bras et marchais à la même allure que lui, espérant qu'il pourrait comprendre cela.

- Qu'est ce que tu peux être têtu ... Tu crois que te réprimander une fois fait de moi un soldat ? Je veux simplement que tout se passe bien entre nous.

Par sa réponse je compris qu'il n'aimais pas mon coté rancunier. C'est bien pour lui je ne vais pas changer pour ses beau yeux. Certainement pas. Il me surprit en me prenant le bras. Je faisais mine d'avoir compris sa "leçon" enfin s'il y en avais une et pris un air timide et gêner. Je sais que que j'aurai sa "peau" ce soir. Avec son handicap et ma maitrise des objets de torture il sera à mon entière disposition. Franchement je le plains…

On arrivait chez nous tout les deux épuisés car j'avais presser le pas pour pouvoir rentrer le plus tôt possible et être à l'abri des regards indiscret qui pourraient me reconnaitre. Mon épée à quand à elle buter sur ma hanche que j'avais mal positionner suite à nos rencontres avec les passants. Je sens une odeur de sang, de mon sang et cela me mettais en "appétit" pour le reste du programme pour ce soir…
Qui à dit que cela me gênais ? J'aime cette sensation du sang qui afflux vers l'extérieur tout en sentais mon cœur battre à vive allure. Ma blessure avait touchée un nerf qui me procurait une douleurs dans toute la jambe j'en frissonnais d'avance !

Il semblait s’être un peu calmé et ça me rassurait. Je n’avais pas envie qu’il y ait un froid entre nous. Plus le temps passait et plus je m’attachais au jeune homme ... Je n’aurai su dire ce que je ressentais exactement pour lui, mais j’aimais sa compagnie et les moments que nous passions ensemble.

Il marchait à vive allure et je me forçais a maintenir le même rythme que lui, toujours accroché à son bras. C’était plus simple pour moi de marcher ainsi, surtout si il fallait accélérer la cadence. Nous arrivions enfin chez nous, mais je n’eus pas vraiment le temps de me reposer. Maintenant que j’étais en terrain familier, habitué au parfum de la maisonnée, une odeur de sang est venu me chatouiller les narines. Il ne pouvait pas s’agir d’A-Qing, elle était trop loin et d’autres éléments nous aurait n’indique si il y avait eu quoi que ce soit. Non, l’odeur était proche, trop proche. Je me suis tourné vers mon camarade et ai posé mes mains sur ses bras, cherchant si il était blessé.

- Tu es blessé ?

Tout en disant cela, je tâtais ses bras et son torse à la recherche d’une blessure. Je faisais cela dans une optique purement médical mais ne pouvais m’empêcher de noter la fermeté de son torse sans doute musclé. Je descendais mes mains sur ses hanches, réellement préoccupé par sa santé, et dérivais assez vite sur ses cuisses pour trouver le plus rapidement possible la source de son hémorragie. C’est sur ces jambes que ma main sentie du sang couler. J’étais réellement alarmé. J’avais été avec lui tout ce temps, quand et comment s’était-il blessé ?

Je relevais la tête vers lui sans pouvoir le voir et lui dit le plus sérieusement du monde, sans aucune arrière pensée.

- Retire ton pantalon, il faut arrêter le saignement.

Ce n’est qu’en disant cela que je me suis rendu compte de la façon dont pouvait sonner ma phrase. Ma cécité m’empechait parfois de me rendre compte du caractère bizarre de la situation. Je lui demandais de se mettre à moitié nu devant moi ... Même si c’était pour soigner sa jambe, cela restait ... particulier. Je rougissais alors légèrement, ma nuque et mes oreilles se teintant légèrement, et je tentais de me sauver la face en allant chercher la boîte de premiers soins que je gardais dans la pièce principale, sincèrement inquiet pour le jeune homme, mais aussi un peu embarrassé.

- Comment t’es-tu fais ça ? Nous étions ensemble tout du long ..!

- Retire ton pantalon, il faut arrêter le saignement.

Quand j'étendis ses mots, un sourire mesquin se dessinait sur mon visage. J'étais clairement en manque de Cu et le faire avec le premier venu cela me dérangerais pas le moins du monde. Mais en plus si c'est une personne que j'adore torturer avec un handicap, pour moi c'était Noel !

- Comment t’es-tu fais ça ? Nous étions ensemble tout du long ..!
-Cela n'est pas important !

Je le voyais rougir et gêner franchement j'ai jamais compris cela. Il a peut être manger trop de tomate ?
Ce n'était pas important. J'enlevais avec vive allure mon pantalon. Naïvement je faisais comme si il me parlais de cu car oui je voulais le faire. Debout, j'avais pousser Xiao sur mon lit

- Désolé jsuis maladroit, je crois que c'est ma douleur qui me fait atrocement mal, oups...

Avec ses mots, par mes sous entendus je me chauffais tout seul, je m'en léchais les babines d'avances ... Je me suis retrouvé sur lui. Nos deux corps se touchais, bouillant comme de la braise.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouve allongé sur le lit, poussé par le jeune homme. Les toutes premières secondes, cela m’a désorienté et inquiété. Puis j’ai senti le corps du garçon au-dessus du mien, ce qui m’a rassuré et fait rougir en même temps. Au moins, notre désir mutuel en était au même niveau ... même si je n’aimais pas m’avouer que je pouvais ressentir ce genre de choses pour le plus jeune. Son odeur acidulée couplée à celle de son sang a caressé mes narines et a éveillé en moi une sensation de déjà-vu. Je connaissais cette odeur ... Mais d’où ? De qui ?
Je n’étais pas en état d’y réfléchir. Le garçon au-dessus de moi était trop attirant, sans parler de ses phéromones d’alpha qui réveillaient l’oméga en moi. J’ai abandonné mes pensées et ai levé les mains vers lui, l’une se posant sur sa nuque et l’autre sur son torse musclé. Je me redressais juste un peu, suffisamment pour embrasser ses lèvres. Mon premier baiser. Ma main gauche glissait sur sa peau brûlante, découvrant le torse ferme et divinement dessiné de mon homologue.
Envoûté par son effluve et la tension entre nous, j’avais du mal à resté concentré sur la situation la plus urgente, à savoir sa jambe blessée. J’ai murmuré contre ses lèvres, n’ayant ni la volonté ni la force de les lâcher.

- Ta blessure ...

Mon corps entier frissonnait sous le sien. Rien que cette proximité entre nous m’excitait ... Tout en lui m’attirait, comme si ... comme si j’étais destiné à lui. Sans doute était-ce mon esprit romantique et ma libido qui se liguaient contre moi pour former ce genre de pensées absurdes. Mais les faits étaient là : je le désirais. Je voulais qu’il m’embrasse, qu’il me touche, qu’il aille là où personne n’était jamais allé avant ... Je voulais découvrir son corps, baiser ses lèvres, sa peau, sentir son désir ...

Tout gêner d'être contre moi. J'adorais son expression de honte. J'avais le pouvoir sur lui. Mais ensuite, il m'a embrasser sur la bouche, c'étais pas désagréable mais qu'est ce que c'est ? J'étais rester bloquer dans l'incompréhension la plus totale. Mais il c'est enlever de mes lèvres et à dit ces mots.

-Ta blessure …

Ses mots m'ont sorti de mon incompréhension. Ils résonnaient en moi car c'est ce que j'aime : souffrir. Ne pas m'ennuyer et être libre de toutes règles sociales mais surtout morales. Ces dernières sont pour moi les plus abjectes.

Je sentais son corps frissonner de désirs pour moi, il était prêt à se donner à moi sans connaitre mon identité ? Dommage pour lui, je ne vais pas m'en priver. Je sentis ses mains parcourir le long de mon torse. Je faisais de même en plaçant mes mains sur ses hanches griffant son dos au passage pour qu'il ai le dos courbé et donc à mon avantage. Puis je glissaient ma main droite dans son pantalon pour pouvoir sentir son membre à pleine main. J'avais le contrôle absolu sur lui.
Je m'approchais de son oreille et lui annonça :

- Ton corps me demande tu sais ce qu'il va arriver pour toi ? Tu risque d'avoir mal et me délecterai de tes moindres gémissements. Tu ne sera pas pris au dépourvu comme ça....

Alors que mes caresses étaient timides et douces les siennes étaient brusques, presque douloureuses. Il griffait mon dos, m'arrachant une grimace et me faisant me cambrer. Mes genoux bloqués par ses hanches, je serrai timidement son bassin entre mes jambes, frémissant au contact de son souffle chaud contre mon oreille. Il me prévenait, et pourtant je ne le prenais pas au sérieux. Je ne soupçonnais pas un instant que ce garçon puisse agir de manière violente envers moi. Je me doutais bien que l'acte serait douloureux, mais je pensais naïvement qu'il ferait un sort que ce soit supportable ...

Des petits soupirs de plaisir lui ont répondu. Mon sexe se dressait entre ses doigts et ses caresses me faisaient un bien fou. C'était encore meilleur que lorsque j'étais contraint de m'y adonner en solo lors de chaleurs trop fortes ... Il avait raison, mon corps entier le demandait. Lui seul occupait mon esprit à cet instant. Sans voir et d'une main un peu hésitante j'ai entrepris de défaire ses vêtements, prenant le temps de caresser sa peau au passage. Il était si chaud, si doux ... Je rougissais à vue d'oeil. C'était la première fois que je touchais le corps d'un autre .... du moins de cette façon ... de ce toucher plein de sensualité et de désir ...

- J'ai .... j'ai envie de toi ...

Je n'aurai jamais cru prononcer ces mots ... Mais j'étais totalement esclave de mon désir en cet instant.

Je sentais son sexe grossir entre mes doigts. Si excité ? Il va falloir que je temporise, il risque de partir trop vite et je pourrais pas en profiter ..

- J'ai .... j'ai envie de toi ...

Quand j'ai entendu ces mots mon corps à réagit toute suite avec violence. Ma main droite à accélérer d'un coup jusqu'à ce qu'il mouille. Au dessus de lui je me sentais tellement puissant comme je l'ai jamais été. J'entendais ces gémissements qu'il essayai de cacher si honteusement. Ma main gauche remontais de son bas ventre pour aller effleurer son téton gauche. Je jouais avec comme un gamin. Malheureusement pour lui je jouais un peu trop que il saignais. L'odeur du sang me mettais en appétit
Je me rapprochais de son oreille:

- Tu es sur que c'est ce que tu souhaites ? Tu risque de le regretter amèrement mais si c'est ton souhait cela me déragerai aucunement de m'occuper de toi ..

Je sentais un léger blanc flotter dans l'air. Je lui aurai fait peur ? Ou est t'il pas sur de lui ? A sa place vu ce que je lui réserve j'aurai clairement refuser ... Je sens que je vais prendre mon pied avec lui, c'est pour cela que je prendrai tout mon temps pour allier désir et plaisir de sang...

Ses coups de poignet frénétiques me rendaient fou. Je plaquais une main contre ma bouche pour m'empêcher de gémir et de réveiller l'enfant qui dormait paisiblement dans la pièce d'à côté. Mais assez vite, ces gémissements se sont transformés en plaintes. Il malmenait mon téton, mais ce n'était pas agréable. Il me faisait vraiment mal.

- Tu es sur que c'est ce que tu souhaites ? Tu risque de le regretter amèrement mais si c'est ton souhait cela me déragerai aucunement de m'occuper de toi ..

Sa voix suave a retenti au creux de mon oreille, m'arrachant de nombreux frissons. Ce qu'il m'a dit m'a interpelé, je ne savais pas comment le prendre ... Je suis resté un instant sans réaction puis me suis redressé légèrement, juste assez pour venir embrasser son épaule nue, essayant de calmer les pulsions violentes du jeune homme.

- Ce que je souhaite c'est passer la nuit avec toi ... Mais sois un petit peu plus doux, s'il te plaît ... Tu m'as fais mal ...

J'ai glissé une main contre son torse, descendant dans une caresse délicate jusqu'à son bas ventre pour venir caresser son membre à mon tour. J'agissais avec douceur et précaution, étant naturellement quelqu'un de doux.

- Tu vois, c'est agréable d'être délicat ..~

Make me yours for tonight [Flash Back + R18]

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